Quel est le mode de vie de la population dans les Andes ?Quel est le mode de vie de la population dans les Andes ?


Quel est le mode de vie de la population dans les Andes ?

Une vie andine encore préservée de la mondialisation


Loin des villes, de la société de l’information et de la culture globalisée, il existe, dans les Andes, des communautés rescapées d’une époque aujourd’hui révolue.
Souvent à plusieurs heures de marche des derniers villages, les dernières communautés andines perpétuent un mode et rythme de vie bien particulier. Ayant intégré par la force la religion catholique, ils continuent cependant à croire à en la religion andine.
Leurs maisons, construites en adobe ou en pierre, ressemblent plus à des refuges qu’à de véritables demeures. La vie quasiment autarcique est très liée à l’élevage de l’Alpaga et à l’agriculture vivrière.
La journée commence bien avant le lever du soleil, le plus souvent avec une soupe de pommes de terre et de fèves pour commencer les travaux agricoles, et se finit à la tombée de la nuit lorsque l’obscurité et le froid s’emparent des Andes.
La plupart du temps, sans aucun avantage social ou véritable salaire, les habitants ont organisé les communautés autour de principes stricts de solidarité, qui font écho au mode de vie des Incas.
L’Ayllu est le groupe familial élargi qui est la base de la structure sociale de la communauté. L’Ayni est un système d’échange et de réciprocité (sans argent), comme par exemple le fait d’aider à labourer le champ d’un voisin contre de l’aide pour construire sa maison. Les Minka sont les travaux d’intérêt général qui sont obligatoires, sous peine d’amende.
Chaque année, une fête du village est organisée par un Carguyoc qui doit payer et organiser les festivités, et dont la générosité reflète les positions sociales des villageois.


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