Oruro résume bien la situation minière de l’Altiplano. Peuplée à 90% d’indigènes non métissés, son nom signifie « où le soleil est né ». La vie y est rude depuis le déclin de l’industrie minière, étant donné les conditions climatiques usantes. Froide et grise au premier abord, elle propose pourtant à ceux qui prendront le temps d’y rester quelques jours quelques musées et des sites intéressants aux alentours.
Mais ce qui fait le réel intérêt de la ville, c’est son carnaval : le mois de février voit arriver des milliers et de milliers de danseurs, de musiciens et de badauds, et la ville se pare d’un arc-en-ciel de couleurs pour exorciser tout le poids de l'histoire, avec moult musique, danse, couleurs, et bien sûr alcool. C’est un des plus grands carnavals d'Amérique Latine, et toute la diversité nationale est à la fête. Oruro doit d’ailleurs sa reconnaissance comme patrimoine mondiale de l’humanité à ses festivités annuelles.